mardi 9 juin 2009
Le blanc et le noir
Elaine Evans
en première partie de Paul Metzger + l'Ensemble Kesdjan Électric + Amen Dunes
Centre Gallego, 5 juin 2009
Sans soulier, la paire de bas suffisait. C'est ainsi qu'Elaine Evans s'introduisit tranquillement avec sa trompette de poche. Doucement, ses mélodies, à priori planantes, se juxtaposèrent - par l'intermédiaire d'une accumulation de couches bouclées comme il ne s'en fait que dans les plus profonds des rêves - afin de créer une nouvelle entité. Rapidement aménagé après les déboires de la Casa trappée dans un complot culturel organisé par ces dinosaures du Quartier des spectacles, le dit, Centre Gallego, n'était plus cette étrange salle communautaire qui semblait un peu froide lors de l'arrivée des premiers spectateurs. Non. Plus jamais. Car, cette magie, qui provenait de l'interaction de mademoiselle Evans avec sa trompette et ensuite son violon, n'était pas concevable dans un espace-lieu physique et possible. Nous reposions désormais dans le domaine de la contre-intangibilité. Un non-endroit où la seule mention d'objectivité aurait pu créer un paradoxe temporel aux conséquences graves et dangereuses.
Mais il ne fallait pas sans faire, la leader du International Novelty Gamelan s'y adonnait comme le jeu qui découvre l'enfant. Et sans failles devint ce parcours aux limites du sur-dit. C'est peut-être cela l'amour?
www.myspace.com/elaineevans
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